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Author: Thierry WICK

Aux couleurs de la Russie – DNA 2016

Loa Line FRETE (4)

DNA 29/08/2016 – Tennis de table : Loa-Line Frete titrée pour la France 
Aux couleurs de la Russie

Loa-Line Frete a stoppé l’hégémonie des pongistes russes en triomphant dans le tableau 2005.

Russie : 3, France : 1, reste de l’Europe : 0. La Russie n’a laissé que des miettes sur cette 12e édition des EuroMiniChamp’s. Sur les quatre tableaux, ils en empochent trois.

L’éclaircie tricolore est venue de la pongiste de Lorraine, non-selectionnée par l’équipe de France, Loa-Line Frete. Elle remporte le tableau “filles nées en 2005” et de belles manières avec seulement deux sets concédés depuis les seizièmes de finale. En finale, elle bat l’Allemande Annett Kaufmann.

Besnier, 5e ; Lutz 9e

« C’est ma deuxième participation ici. L’année dernière, j’avais fait seizième de finaliste. Là, je voulais aller au moins en quarts », explique-t-elle. Claude Thuilliez, son coach depuis deux ans, se veut prudent pour la suite : « Cette compétition c’est une évaluation du travail fait, pas un aboutissement. Quand on gagne un tournoi de ce calibre, l’objectif est d’arriver en sénior dans les meilleures Françaises. Mais, on ne contrôle pas tout, ça se trouve à quinze ans, elle en aura marre et ne voudra pas continuer ».

L’autre tricolore sur le podium est Milhane Jellouli. Il termine à la 3e marche dans le tableau “garçons nés en 2005”, après avoir battu son compatriote Félix Lebrun.

Célian Besnier, dernier représentant Alsacien pour la victoire à l’entame de la journée d’hier, a échoué en quarts de finale face au futur vainqueur du tableau “garçons nés en 2005”, le Russe et la bête noire des Français Vladislav Bannikov (pour l’anecdote, il a éliminé, à partir des huitièmes, consécutivement quatre Français pour décrocher le Graal). Une lourde défaite 3 sets à 0. Pas abattu, il gagne ses deux matches de classement, pour conclure son tournoi à une belle 5e place, meilleure place des seize Alsaciens engagés.

Éliminée samedi au stade des huitièmes de finale, Charlotte Lutz a fait un 100 % hier. Trois matches, trois victoires, pour une 9e place finale dans la tableau “filles nées en 2005”.

Alexis De Azevedo Résultats des Alsaciens. “Garçons nés en 2004” : Damien Fuchs (Mulhouse TT), 89e ; Tom Philippe (Mulhouse), 39e. “Filles nées en 2004” : Amélie Vogt (Zorn TT Hochfelden), 41e ; Romane Touly (SU Schiltigheim TT), 65e . “Garçons nés en 2005” : Célian Besnier (Mulhouse), 5e ; Milo Calvar (SUS), 113e ; William Koehl (Corcordia Eckbolsheim), 97e ; Hugo Koehl (Corcordia Eckbolsheim), 89e ; Nathan Rathana (Corcordia Eckbolsheim), 113e ; Mathéo Ruder (FCJ Bootzheim), 113 e. (Valentin Celikkaya-Schaeffer (SSCL Benfeld) et Hégoi Fernandez-Russo (Union Sportive Égalitaire Neudorf), au-delà de la 113e. “Filles nées en 2005” : Charlotte Lutz (SUS), 9e ; Mélissa Dorn (Zorn Hochfelden), 49e ; Juliette Kop (APIG), 81e ; Léa Minni (SUS), 41e.

Une excellente renommée – DNA 2016

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DNA 28/08/2016 – Tennis de table 12e édition des EuroMiniChamp’s (EMC)
« Une excellente renommée »
Conseiller technique national, adjoint de Damien Loiseau dans la détection nationale, Guillaume Simonin a plusieurs étiquettes. Sur ces EMC, il suit exclusivement Célian Besnier. Entretien.

Guillaume Simonin dissèque le jeu de son protégé, Célian Besnier.

Comment évaluez-vous ce rendez-vous des EuroMiniChamp’s ?

– Les EuroMiniChamp’s sont une belle retombée pour la région. C’est aussi une plus-value pour les jeunes Alsaciens. Avec ce rendez-vous, ils ont la chance d’avoir la plus belle compétition européenne de leur âge à Schiltigheim. À domicile, c’est beau pour eux, c’est une chance.

Cette compétition fait partie de l’échiquier européen et a une excellente renommée. Tout le monde connaît ce tournoi, et ça va même au-delà des simples connaisseurs de tennis de table. On a un véritable rayonnement.

« Beaucoup de cartouches dans le chargeur »

– En douze éditions, comment jugez-vous la progression des jeunes pongistes ?

– Les jeunes sont de plus en plus forts. Le niveau a sensiblement augmenté aussi bien en France qu’en Europe. La Fédération française se donne les moyens pour progresser, mais c’est certain qu’on aura jamais les mêmes que ceux des Asiatiques. Ce qui est certain, c’est qu’on a moins de retard par rapport à eux qu’il y a douze ans.

– Y a-t-il une différence de niveau entre les filles et les garçons en France ?

– Il faut savoir qu’en termes de licenciés, on est sur du 83 % d’hommes et 17 % de femmes. Par conséquent, le vivier est plus important chez les hommes. Cette balance commence doucement à s’équilibrer chez les jeunes avec un ratio 70-30. On assiste à une émulation de groupes chez les garçons comme sur ce tournoi. Du côté des filles, c’est plus une tête d’affiche et c’est tout.

Mais, l’année dernière pour la première fois des EuroMiniChamp’s, il y a eu parité. Un titre chez les garçons (Alexis Lebrun) et un titre chez les filles (Prithika Pavade).

– Quel est l’objectif de l’équipe de France cette année ?

– On a beaucoup de cartouches dans le chargeur pour le tableau des garçons nés en 2005, une grosse densité, donc on attend beaucoup d’eux. Chez les filles de cette génération aussi, il y a trois-quatre éléments sur lesquels on compte. Pour ce qui est de l’année d’au-dessus (nés en 2004), ce sera plus difficile chez les filles comme chez les garçons. Ils sont moins nombreux au départ et pas favoris.

– Vous avez instauré un parrainage sur les deux dernières éditions, parlez-nous de ce projet ?

– Effectivement, l’année dernière, la 11e édition des EuroMiniChamp’s a été placée sous le parrainage de l’Autrichien Werner Schlager (dernier champion du monde non-asiatique, en 2003 à Paris). Ce week-end, c’est au tour du Biélorusse Vladimir Samsonov (4e des JO-2016, ex-numéro 1 mondial et actuellement 9e). On veut maintenant inviter chaque année des gloires du tennis de table pour parrainer la compétition.

Le souhait est qu’à terme, ce soit les anciens vainqueurs des EuroMiniChamp’s qui viennent comme Simon Gauzy (titré en 2005). Ce serait un beau clin d’oeil.

Propos recueillis par Alexis De Azevedo


l’oeil de claude bergeret

Conseillère technique en charge des relations internationales et coordinatrice des EuroMiniChamp’s, Claude Bergeret fait partie intégrante de l’aventure schilikoise depuis ses débuts il y a douze ans.

« Comme le bon vin, l’organisation se bonifie chaque année avec des améliorations selon les expériences passées. La preuve est que les délégations étrangères reviennent tous les ans », se réjouit-elle.

Championne du monde 1977 en double mixte avec Jacques Secrétin, elle juge le niveau actuel des jeunes pongistes : « Il y a de moins en moins d’amateurisme. Le niveau de jeu a augmenté notamment chez nous ».

Claude Bergeret n’oublie pas d’évoquer les difficultés actuelles du ping français : « La popularité de notre sport dépend de nos champions. Quand il n’y en a pas, c’est plus difficile d’être attractif. Et en ce moment, ça l’est ».

A. De A.

EuroMiniChamp’s avec 3 Hochfeldoises – DNA 2016

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DNA 27/08/2016 – Tennis de table EuroMiniChamp’s avec 3 Hochfeldoises

Amélie Vogt (Zorn TT) aux EMC à Schiltigheim.

Schiltigheim accueille depuis hier, et jusqu’à demain, la 12e édition des EuroMiniChamp’s (EMC), sorte de championnat d’Europe des minimes (le tennis a l’équivalent avec le tournoi des Petits As à Tarbes). 35 nations seront représentées aux gymnases des Malteries et Leclerc, soit environ 400 pongistes de 11 et 12 ans. Parmi les engagées figurent trois jeunes Hochfeldoises, Amélie Vogt et Mélissa Dorn, licenciées au club de Zorn TT, qui tenteront toutes les deux d’accéder au tableau final, ainsi que Charlotte Lutz, détectée à Zorn TT, aujourd’hui licenciée au SU Schiltigheim, en équipe de France, qui peut viser le podium dans sa catégorie. A noter que Chloé De Andrade, également qualifiée, blessée, a dû déclarer forfait.02591-356-filles

Porteuse d’espoirs – DNA 2016

627-filles27/08/2016 – DNA tennis de table Charlotte Lutz toujours en lice aux EuroMiniChamp’s 
Porteuse d’espoirs
La pongiste de Schiltigheim, Charlotte Lutz, est de retour aux affaires. Membre de l’équipe de France, elle est sortie de cette première journée sans encombres.

 

Objectif, quarts de finale.

 

Charlotte Lutz, locale de l’étape, ambitionne de continuer sur sa lancée et d’être au rendez-vous des quarts demain.

Après quelques mois éloignés des tables pour cause d’une blessure à l’épaule (problèmes de cartilages de croissance), Charlotte Lutz renoue avec la compétition à l’occasion des EuroMiniChamp’s (EMC). « Il reste quelques incertitudes autour de son état physique. C’est sa première compétition depuis décembre donc il faut voir comment ça va tenir. Mais, elle me semble en forme », explique Jérôme Richert, responsable du pôle espoir Alsace et coach permanent de la jeune pongiste.

« Jouer ici permet de découvrir d’autres jeux »

Pour son entrée en lice (dans “le tableau filles nées en 2005”, joueuses nées à cette date ou après pour quelques surclassées), hier, la licenciée de Schiltigheim n’a pas déçu son public. Elle a décroché deux victoires convaincantes, le matin, face à des joueuses à sa portée (victoire 3 sets à 0 face à sa compatriote Eloïse Laville et la Biélorusse Palina Harelava). « J’étais bien dedans, j’ai bien joué. Les matches étaient plutôt faciles », assure le membre de l’équipe de France. Même refrain, l’après-midi avec deux succès aisés sur Elise Pujol (de Lorraine) et la Hongroise Dorka Czegledi. La voilà à deux matches des seizièmes de finale.

 

« Elle a les défauts de ses qualités »

 

Surclassée et huitièmes de finaliste l’année dernière, Charlotte Lutz compte monter d’un cran sur cette 12e édition des EuroMiniChamp’s : « L’objectif est d’aller en quarts de finale ». Pour cela, elle devra passer par un marathon avant d’accéder au tableau final (quarts de finale prévus dimanche à partir de 9h). Forte de ses trois années d’expérience aux EMC, la pongiste de 11 ans évalue le tournoi : « C’est une compétition importante. Jouer ici permet de découvrir d’autres jeux ». En effet, avec un brassage de trente-deux nationalités sur la présente édition, les jeunes pongistes peuvent se confronter à des styles et des écoles de ping hétéroclites.

 

À 11 ans, « cette pile électrique » comme la qualifie son entraîneur, est porteuse d’espoirs. « Elle a un gros potentiel mais la suite dépendra de comment elle va gérer les étapes. Le haut niveau c’est un entonoir, au début il y a des joueuses de qualité et au fur et à mesure il en reste de moins en moins, les meilleures restent. » En tout cas, elle peut compter sur un environnement familial favorable pour réussir dans le tennis de table. Sa soeur aînée, Camille, finaliste des EMC en 2014 est actuellement au pôle France de Nancy. Et si la benjamine des Lutz empruntait aussi le chemin du podium schilikois ?

Pour cela, il ne faudra pas tomber dans ses travers. « Elle est hyper tonique, dynamique avec une belle technique, note Jérôme Richert. Mais, elle a les défauts de ses qualités. Parfois, elle se précipite trop et manque de gestion dans l’échange. »

 

Pour l’instant, tous les voyants sont au vert. Suite des hostilités ce matin à partir de 9h.

 

Alexis De Azevedo