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Author: Thierry WICK

« Un challenge magnifique »

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L’ancien conseiller technique régional d’Alsace, Damien Loiseau, était chez lui cette semaine au gymnase des Malteries. Depuis qu’il a mis en place l’idée des Euro Mini Champ’s, il y a six ans avec Jean-Denis Constant, le tournoi a tracé son petit bonhomme de chemin. Un peu comme lui.
Après avoir quitté l’Alsace, il y a deux ans, Damien Loiseau s’est très vite vu proposer une nouvelle mission : celle de mener à bien le programme de recrutement et de détection mis en place par la fédération française.
Plusieurs jeunes de 9 et 10 ans étaient ainsi présents cette semaine pour suivre un stage et participer à leurs premiers Euro Mini Champ’s, sous l’oeil attentif et aguerri de Damien Loiseau.

 

En Alsace, il avait déjà axé son travail sur la détection, gratifié par les médailles successives de Solène Haushalter et de Can Akkuzu. Alors, l’ancien CTR en connaît un rayon.
« On identifie les personnes qui nous semblent avoir un gros potentiel et, en petits groupes, on les aide avec un système de stages et de compétition », explique-t-il. Les pongistes sont repérés, pour les plus jeunes dès quatre ans, et sont accompagnés jusqu’à l’âge de 11 ans.
« C’est un challenge magnifique, on cherche un champion du monde, et on ne saura que dans 11 ans si on s’est trompé ou pas. » Pour le moment, quelques jeunes du programme s’en sont admirablement sortis avec une 11e place pour Lucie Gauthier (2000) chez les filles, et une 13e pour Irvin Bertand (2000) chez les garçons.
« C’est de l’expérience accumulée, ça prouve qu’ils sont capables de rivaliser avec des jeunes d’une année de plus qu’eux. » L’an prochain, ces jeunes auront à leur tour toutes les armes en main pour devenir les futurs médaillés français.

 

T.B.

 

Article paru dans les DNA du 30.08.2010

Un doublé historique

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La déception de n’avoir aucun représentant tricolore dans le dernier carré des 11 ans a vite été balayée, hier, par les très bons résultats des pongistes plus âgés. Et en particulier chez les filles où la finale a opposé deux Françaises, Audrey Zarif et Marie Migot.

« Mieux que l’an dernier »

Malmenée en demi-finale par l’Anglaise Tin Tin Ho, Audrey Zarif a livré un troisième set idéal pour rejoindre son amie en finale. Mais leur confrontation a été plus expéditive, à l’image de la domination de Marie Migot sur l’ensemble de la compétition qui s’est déroulée au gymnase des Malteries, à Schiltigheim.
« On était en général un peu en retard chez les filles par rapport aux autres nations, note l’entraîneur national Jean-Denis Constant. Mais là, on montre qu’on est du niveau. » Bien que quelques fois accrochée, comme en huitièmes par l’Italienne Veronica Mosconi, Marie Migot a toujours su inverser la tendance pour tracer sa route vers le premier doublé des EMC.
« J’avais un peu peur de cette finale, je connais très bien Audrey et elle a beaucoup progressé depuis la dernière fois que je l’ai affrontée. Mais je m’en suis bien sortie », concède la championne, deuxième médaille d’or en deux ans autour du cou.
Les garçons n’ont pas réussi à la rejoindre sur la plus haute marche du podium. L’international « espoirs » hong-kongais, Victor Hung Ka Tak, les a sans cesse mis en difficulté. Le dernier Alsacien présent, Joé Seyfried, a tout tenté pour lui barrer la route en quarts… en vain. Après avoir concédé un set, le Hong-Kongais a une nouvelle fois montré sa supériorité technique dans la compétition.
« Je suis déçu de mon quart. Le match avait bien commencé, mais il a élevé son niveau de jeu ensuite. Ça reste quand même mieux que l’an dernier », se console le régional, qui décroche finalement la cinquième place.
Alexandre Cassin n’a pas pu faire mieux, en finale, face à la supériorité de l’Asiatique. Il est bien parvenu à faire le spectacle en remportant des points improbables, mais le Français a dû se contenter de l’argent.

« Il ne faut pas s’endormir »

« Ils n’ont pas démérité. Joé l’a un peu plus fait douter qu’Alexandre, analyse l’entraîneur national Christian Martin. Il a toujours été bon au niveau du comportement alors que quelques fois il a tendance à laisser filer le match. Il a beaucoup appris dans ce tournoi. Après, il faudra qu’il se serve de ces matches là pour la suite. »
Les deux autres finales, des 11 ans, ont été remportées par deux Moldaves, Putuntic et Medvetchi. Preuve que les autres nations se rapprochent des Français. « On avait lâché un peu la pression sur les 99, on le paye derrière. Il ne faut pas s’endormir, la concurrence derrière est très présente », signale Jean-Denis Constant.
Ça tombe bien, les générations 2000 et 2001 (voir ci-contre) ont réalisé un premier EMC prometteur. L’an prochain, ils devraient être opérationnel pour peut-être assurer la relève.

Thomas Bourgois

Article paru dans les DNA le 30.08.2010

98, une génération qui gagne

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Huit Français sont encore en lice dans les quarts de finale qui se dérouleront dès ce matin au gymnase des Malteries à Schiltigheim. Sur les huit joueurs, sept sont issus de la génération 1998. « Je ne sais pas si c’est une surprise, mais c’est en tout cas une déception. Cette génération est un peu moins fournie chez nous que les précédentes », analyse l’entraîneur national des garçons, Christian Martin.

Joé Seyfried : « Je n’ai rien à perdre »

 

La plus grosse déception vient du jeune Nolan Givone. Alors que ses responsables l’attendaient au moins dans le dernier carré, le Français s’est fait sortir dès les huitièmes par un Ukrainien qu’il avait pourtant battu en phase de poules.
Le constat est tout aussi maussade chez les filles de cette génération, où les Tricolores n’ont plus aucune représentante pour défendre leurs couleurs.
Heureusement, les autres pongistes ont brillé, et notamment le dernier Alsacien en course, Joé Seyfried. Le licencié du SUSTT atteint son premier quart de finale des EMC après avoir échoué à deux reprises en huitièmes lors des précédentes éditions.
« J’ai mieux joué que l’an dernier où j’avais été surpris par mon dernier adversaire », explique le jeune homme de la délégation française, après avoir expédié ses deux premières confrontations du tableau final en trois sets. « Il est solide et concentré, ce qui était un peu son péché mignon avant, remarque Christian Martin. Mais ce ne sera pas simple ensuite pour le régional du tournoi ».
Le jeune pongiste est en effet tombé sur un gros morceau. S’il veut atteindre le dernier carré, il devra battre le Hong-kongais de la sélection internationale Espoirs, Victor Hung Ka Tak. Avec lui, les échanges durent rarement plus de deux coups et les matchs plus de trois sets. Ce qui en fait logiquement le favori de la compétition.
Les deux jeunes hommes se connaissent. Joé Seyfried a eu l’occasion de suivre un stage en Corée du Sud, cet été, avec l’équipe internationale. Il ne part donc pas dans l’inconnu et ne se met pas de pression avant de l’affronter. « Je n’ai rien à perdre. Il est peut-être plus fort que moi mais j’essayerai de l’accrocher autant que je peux ».

Vers un premier doublé ?

 

Son ami Alexandre Cassin s’est lui aussi qualifié pour les quarts, tout comme le Francilien Giovanni Bernardi. Les filles de 1998 représenteront les plus grandes chances de médailles. Quatre se sont hissées dans le dernier carré, dont la Niortaise Marie Migot qui s’était imposée l’an dernier.
Jamais dans la petite histoire des Euro Mini Champ’s un joueur n’est parvenu à réaliser le doublé. La Française pourrait dès aujourd’hui y remédier.

 

Thomas Bourgois

 

Finales à partir de 15h15

 

Article paru dans les DNA le 29.08.2010