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Auteur/autrice : Thierry WICK

Ils font la paire

 

A chaque match ou presque, les deux chaises disposées au bord des quelque 80 aires de jeu mises en place pour ces Euro Mini Champ’s sont occupées. Parfois par un parent, une soeur, un ami ou plus généralement par un entraîneur.

Dans tous les cas, tous sont tous là pour « coacher » leur joueur pendant le match et même quelques minutes après.

 

Mélissa Haushalter a pour coach son père, Christian. (Photo DNA – Elena Blum)

A CHACUN SON STYLE

« On est là pour donner les orientations tactiques, explique Jérôme Richert, entraîneur au Creps de Strasbourg. On indique les points forts et faibles de l’adversaire pour l’aider. On est en quelque sorte son guide. »

Un guide qui a son propre style dans cet exercice. Si la plupart se contente d’être assis et de faire le point avec son élève à chaque fin de set, d’autres se font plus remarquer pour faire gagner leur protégé.

Encouragements à chaque point, gagné ou perdu, voire applaudissements dans les moments décisifs, Florent Becart fait partie de ceux qui ne ménagent pas leurs efforts

« Si j’agis comme ça avec Lisa (Ferriere) , c’est parce que je sais qu’elle aime bien être poussée, explique le futur Conseiller technique régional (CTR) bourguignon. Avec d’autres, j’adopterai un comportement différent.Il faut s’adapter selon la personnalité de l’enfant. ».

« Il faut être à l’inverse de ce que le joueur est, appuie Christian Haushalter qui « coache » sa fille Mélissa sur ces EMC. Il faut le tempérer lorsqu’il a tendance à être euphorique et le booster quand il semble absent. »

Pour ce faire, certains n’hésitent parfois pas à hausser d’un ton. « Quand je lui dis trois fois la même chose et qu’elle fait toujours le même mauvais geste, je suis obligé à un moment d’élever la voix, confie Benjamin Génin, responsable du centre régional d’entraînement basé à Haguenau.

« Si elle (Mélissa) ne répond pas, j‘en arrive aussi là, appuie Christian Haushalter, avouant toutefois que cela ne marche pas avec tous les joueurs. D’où l’intérêt de bien connaître son élève pour ne pas récolter le résultat inverse de celui escompté.

Qu’il soit en sélection nationale ou parfois dans des centres d’entraînements, les jeunes pongistes retrouvent ainsi souvent leur entraîneur de toujours.

 

UNE RELATION DE CONFIANCE

C’est le cas notamment de Juliette Gasquez, vice-cahmpionne de France benjamine, accompagnée à Schiltigheim de son entraîneur dans le Languedoc-Roussillon.

« Avec Juliette, on se connaît depuis deux ans et demi. Je sais exactement comment elle fonctionne donc je vais pouvoir adapter mon discours en fonction de ses réactions », détaille Nathalie Fortuny.

« C’est vrai que l’on connaît la mentalité de l’enfant mais ce n’est pas pour ça que l’on est toujours écouté, nuance Jean-Pierre Néra, responsable de Marie-Amélie Boni (Zorn TT) aux EMC mais arrivé seulement depuis un an en Alsace. Des personnes extérieures peuvent parfois apporter un autre point de vue et le joueur va plus faire attention car il ne les connaît pas. »

Pour éviter que le discours ne passe plus, certains laissent ainsi quelquefois leur place, Solène Haushalter ayant par exemple déjà remplacé son père sur la chaise.

Sinon, ils peuvent faire appel à la vidéo. Beaucoup de caméras étaient ainsi aux bords des terrains hier.

« Les jeunes ne se rendent pas toujours compte de ce qu’on leur dit lors des matches, se justifie Fabien Roux, entraîneur dans le Poitou Charentes. Avec la vidéo, ils voient mieux et on peut leur réexpliquer bien après la compétition, pas pendant. »

Le rôle de « coach » ne se limite pas à la durée d’un grand rendez-vous.

 

DNA – 27/08/2011 – THIBAUT GAGNEPAIN

Place au jeu

La comparaison est désormais connue et récurrente, mais pas pour autant obsolète. Les Euro Mini Champ’s, qui débutent aujourd’hui à Schiltigheim et finiront dimanche, sont toujours l’équivalent du tournoi des « Petits As » au tennis.

UN POINT DE PASSAGE POUR LES CHAMPIONS DE DEMAIN

Les meilleurs jeunes pousses du tennis de table européen âgés de douze ans au plus, – et quelques joueurs des autres continents sélectionnés par la fédération internationale -, y sont présents.

En l’absence de grands championnats européens avant la catégorie « cadets », c’est même un véritable point de passage pour ces possibles futurs champions.

Pour preuve, beaucoup de ceux qui ont fait bonne figure en Alsace lors des six premières éditions ont par la suite confirmé.

Côté français, Tristan Flore, deuxième à Schiltigheim en 2006, vient ainsi d’être sacré champion d’Europe junior le mois dernier en Russie, Le même jour, Andréa Landrieu, cinquième en 2007 aux EMC, remportait, lui, le titre continental en cadets.

Ce ne sont pas les seuls exemples de réussite, Simon Gauzy, déjà 209 e mondial, étant appelé à faire parler de lui en senior dans les années à venir.

Du côté des étrangers, la Roumaine Bernadette Szocs, victorieuse en 2007 est aujourd’hui aux portes du top 100 mondial, tout comme sa devancière, la Russe Yana Noskova.

D’autres pourraient encore garnir cette longue liste, c’est dire l’importance d’une compétition que qualifie le Directeur technique national (DTN), Michel Gadal, de « marqueur pour la suite ».

Pour cette septième édition, ils seront 369 joueurs issus de 36 nations, à se présenter au premier tour soit un tout petit peu plus qu’en 2010. Surtout, nouveauté cette année, tous ces jeunes talents passeront par des qualifications alors que certains étaient protégés jusqu’à présent.

Camille Lutz, née en 2002, disputera ses premiers Euro Mini Champ’s face à des joueuses qui auront, pour la plupart, deux ans de plus qu’elle. (Photo DNA-Marc Rollmann)

NOLAN GIVONE SERA PARMI LES FAVORIS

« Avec cette formule, ce sera beaucoup plus ouvert, note Bernard Simonin, le président de la Ligue d’Alsace de tennis de table. En plus, chaque jeune jouera jusqu’à la fin, que ce soit dans le tableau principal ou en consolante . »

À noter, seuls quelques joueurs bénéficieront d’un statut de tête de série, à l’instar des huit membres de l’équipe de France notamment.

Parmi eux, beaucoup devraient avoir une belle carte à jouer. Et pourquoi pas poursuivre la série qui voit un Français s’imposer dans au moins un tableau depuis la première édition.

Nolan Givone (Sainte Luce TT), fera ainsi partie des favoris chez les garçons nés en 1999. Battu tôt l’an passé, il a une revanche à prendre, tout comme Anaïs Salpin (Agen) chez les filles de la même année.

Dans la catégorie des jeunes nés en 2000, Joris Reynaud (ASPTT Romans) et Irvin Bertrand (CSM Eaubonne) « ont largement le niveau pour aller en quarts de finale voire être dans le coup pour la victoire » explique Damien Loiseau, le responsable national de la détection.

MÉLISSA HAUSHALTER PRINCIPALE CHANCE ALSACIENNE

Du côté des Alsaciens, au nombre de 13 sur la ligne de départ aujourd’hui, les principales chances de médailles devraient reposer sur les épaules de Mélissa Haushalter (Schiltigheim).

Trois ans après la victoire de sa sœur, elle confirmerait ainsi tous les espoirs placés en elle après avoir réalisé des championnats de France en demi-teinte.

« Elle ne me semble pas dans une très grande forme, nuance le responsable national de la détection et ancien conseiller technique régional en Alsace. Mais c’est quelqu’un qui est capable de faire des exploits donc tout est possible. »

Pour les autres, il devrait plus être question de préparer l’avenir à l’image d’Hélène Witz, Marie-Amélie Boni et Camille Lutz ou encore d’améliorer les performances de l’an dernier comme Jonathan Boni ou Hélène Foels.

DNA – 26/08/2011 – THIBAUT GAGNEPAIN

«Des petits pros»

«DES PETITS PROS»

Entraîneur de Jean-Philippe Gatien au moment de sa médaille d’argent lors des Jeux Olympiques de Barcelone, Michel Gadal est désormais Directeur technique national (DTN). Un poste qu’il occupe au sein de la fédération française de tennis de table (FFTT) depuis maintenant dix ans et durant lequel il a notamment crée les Euro Mini Champ’s. Entretien.

 

– Le 1 er juillet, vous avez fêté votre dixième anniversaire en tant que DTN. En quoi consiste votre rôle ?

Michel Gadal : Un DTN est à la fois le gestionnaire du domaine sportif de haut niveau mais aussi de la formation. C’est un collaborateur du président de la fédération dans toute l’élaboration et la mise en place du projet fédéral. En ce qui me concerne, je suis arrivé en 2001 avec un projet très ciblé haut-niveau. Quand je suis parti après les Jeux Olympiques de 1992, les meilleurs français s’appelaient Gatien, Chila, Eloi… Dix ans plus tard, c’était toujours eux. Il n’y avait pas de relève. Je suis donc revenu avec une mission simple : remettre le tennis de table français au plus haut niveau et assurer la pérennité.

 

– Aujourd’hui, le meilleur représentant tricolore, Adrien Mattenet, est 28 e au classement mondial…

MG : J’avais dit qu’il faudrait dix ans pour taper aux portes du haut niveau. Le plan a commencé en 2002, donc on a encore un peu de temps. Mais tous les feux sont aujourd’hui au vert. Sur un match, un Français peut battre un Chinois. Sur dix, il perdra neuf dois. Il y a encore quatre ans, on n’avait pas la moindre chance sur dix. La France est la troisième nation mondiale et nos jeunes écrasent l’Europe. A titre d’exemple, cette saison, aux championnats d’ Europe juniors, les quatre demi-finalistes étaient Français ! Et chez les cadets, on domine tout autant. Dès le début, on avait dit que le vrai objectif, c’était d’aller chercher une médaille aux olympiades de 2012 ou 2016. Il me semble que l’on est dans les temps.

 

 

– Qu’êtes-vous venu observer ce week-end aux Euro Mini Champ’s ?

MG : Je viens voir l’ensemble des joueurs, aussi bien les Français que les Européens et comparer d’année en année l’évolution du niveau. Les EMC sont un outil d’évaluation de notre politique. Ce qui est important, c’est de voir notre densité et vérifier que l’on est dans le coup. Je sais d’ores et déjà que l’on a des joueurs et des joueuses qui sont de vrais compétiteurs. Ce sont déjà des petits pros, ce qui n’était pas le cas il y a six ans. Cela dit, les EMC restent avant tout une épreuve d’évaluation, un marqueur pour la suite. L’objectif, c’est surtout d’avoir des résultats en senior. On reste deux ans poussins ou benjamins lors que l’on peut être senior à très haut-niveau pendant 15 ans.

 

– Les Euro Mini Champ’s sont devenus une véritable compétition référence pour les jeunes pongistes…

MG: Le concept est bon et la ligue d’Alsace et le club de Schiltigheim ont pris cette compétition à bras le corps. Tout est donc bien organisé et fait beaucoup d’émules. On nous a édjà proposé d’en faire des championnats d’ Europe pour les plus jeunes mais je ne le veux pas. Depuis le début, c’est une fête incroyable et ça doit rester comme ça. Pour preuve, tous les gens qui viennent ici ne demandent qu’à revenir et ceux qui gagnent se retrouvent généralement plus tard sur les podiums européens.

 

DNA – PROPOS RECUEILLIS PAR THIBAUT GAGNEPAIN

L’équipe de France 2011

LA SÉLECTION EQUIPE DE FRANCE 2011

 

Sélection Filles 1999 :

 

• Eloïse Saint Dizier (Etival Clairefontaine) :
Celle qui a créé la surprise aux Championnats de France en remportant la finale sur Marie Migot après avoir éliminé l’autre favorite Audrey Zarif, peut logiquement viser une médaille si elle confirme les progrès de ces derniers mois dans un contexte international où elle jouera pour l’équipe de France.

 

• Anaïs Salpin (Passage d’Agen) :
1/4 de finaliste l’année passée, Anaïs a des arguments à faire valoir dans son jeu de gauchère, notamment des services redoutables. La capacité à se concentrer sera déterminante pour espérer obtenir un résultat.

 

Sélection Filles 2000 :

 

• Lucie Gauthier (ASPC Nîmes) :
Gauchère elle aussi, talentueuse, Lucie peut espérer, avec un état d’esprit combatif, obtenir un meilleur résultat encore que l’année passée où elle avait atteint les 1/8 de finale sur des filles d’1 an plus âgée.

 

• Leïli Mostafavi (Le Chesnay 78-TT) :
La championne de France benjamine fera valoir ses arguments, à savoir un excellent sens tactique et un mental déjà solide. Si elle conserve son énergie physique sur toute la compétition, elle peut espérer au minimum un ¼ de finale.

 

• Juliette Gasquez (Association Pongiste Narbonnaise) :
La Dauphine de Leïli aux Championnats de France a montré qu’elle pouvait créer la surprise. Absente du tableau principal l’an passé, elle n’a rien à perdre.

 

 

Sélection Garçons 1999 :

 

• Nolan Givone (Sainte Luce TT) :
Nolan aura à cœur de prendre sa revanche après une édition 2010 à oublier. Depuis, il a obtenu de belles références au niveau international en gagnant le tableau des – de 12 ans en Suède, puis en se hissant en ½ finale du tableau individuel du tournoi des 6 nations. Il est, sur le papier, la meilleure chance de victoire française cette année.

 

Sélection Garçons 2000 :

 

• Joris Reynaud (ASPTT Romans) :
Très bon serveur, capable de jouer dans tous les registres avec une qualité de balle dangereuse, Joris a de nombreux atouts pour faire un résultat, pourquoi pas une médaille. Sa capacité à se concentrer dans la durée sera déterminante.

 

• Irvin Bertrand (CSM Eaubonne) :
Le Champion de France benjamin possède un jeu de gaucher très créatif. Déjà intégré au groupe cadet lors l’Open de France à Metz, il a une expérience internationale qui peut lui servir dans cette catégorie 2000. Il peut logiquement viser une médaille.

 

OBJECTIFS :

 

Les EMC sont une compétition de formation et d’évaluation par rapport aux autres nations européennes. Les résultats font partie des indicateurs, ni plus ni moins.
Comme chaque année, l’Equipe de France est en situation de remporter un tableau et de se hisser sur le podium dans les autres catégories. Après le doublé de Marie Migot l’an passé, accompagnée en finale d’Audrey Zarif, ce sont plutôt les garçons cette année qui semblent en situation d’atteindre les podiums, à commencer par Nolan Givone en 99.
La concurrence s’avère de plus en plus soutenue, notamment par la présence de la délégation ITTF comportant des jeunes venus de Hong kong.
Enfin pour l’anecdote, les gauchers sont majoritaires dans cette équipe de France 2011 (5 sur 8) ! Souhaitons qu’il s’agisse d’un heureux présage : 3 de nos 4 fameux mousquetaires (Gatien, Chila et Legoût) étaient gauchers ce qui leur a plutôt bien réussi…

 

PLANNING :

 

Les joueuses ont préparé ces EMC 2011 du 8 au 19 août à Vittel en stage national avec les cadettes et juniors du Groupe France. Chez les garçons, Nolan Givone a fait sa rentrée au stage du Pole France de Nantes du 8 au 20 août, rejoint à partir du 11 par Irvin Bertrand et Joris Reynaud présents sur le stage PES garçons. L’équipe de France se retrouvera pour finir le mardi 23 août à Schiltigheim pour un mini – stage avec le groupe de l’ITTF.

Les vacances sont finies

 

Depuis samedi après-midi, une sélection de pongistes de huit à onze ans issue de plusieurs régions est en stage au Creps de Strasbourg. Pendant près de cinq jours, ils vont préparer les Euro Mini Champ’s, qui débutent vendredi à Schiltigheim, et plus largement, leur saison.

 

Exercices de régularités sur le coup droit et le revers en guise d’échauffement. Services, travail physique, enchaînements, déplacements, toutes les composantes du tennis de table sont au programme de ce « stage Euro Mini Champ’s » (EMC), le sixième du nom.

Une fois les raquettes rangées, siestes et heures de coucher sont également planifiées et sont, pour le moment, scrupuleusement respectées.

« On a aussi ramassé les téléphones et les « Game Boy » hier (samedi), s’amuse Jérôme Richert, responsable du Pôle espoir Alsace et membre de l’encadrement pendant le stage. On leur redonnera leur portable chaque jour pour qu’ils appellent leurs parents mais on ne veut pas trop qu’ils se dispersent. Ils sont surtout là pour jouer au tennis de table. »

Il faut dire qu’après plus d’un mois et demi de vacances, sans voir une balle chez certains, l’heure est clairement à la reprise pour la trentaine de joueurs sélectionnés.

 

« UNE VÉRITABLE ÉMULATION AU SEIN DES ENFANTS»

 

Comme les années précédentes, les Alsaciens ont choisi de ne pas faire bande à part. Aux quatre locaux – Marie-Amélie et Jonathan Boni, Hélène Foels et Camille Lutz – s’ajoutent ainsi de jeunes talents de Franche-Comté et du Languedoc en attendant l’arrivée des Bourguignons et des Champardennais en ce début de semaine.

« Tous ces joueurs vont participer aux EMC donc on en profite pour se préparer ensemble, reprend Jérôme Richert. Ça amène une véritable émulation au sein des enfants et ça nous permet aussi de voir d’autres méthodes d’entraînements. »

Les jeunes stagiaires changent ainsi d’adversaires au gré des exercices ou sont opposés à des joueurs un peu plus âgés venus pour l’occasion « relancer » à l’instar de Laurine et Dorian Demeer ou encore Alexandre Boos.

 

« LES EMC SONT JUSTE UN OBJECTIF DE FIN DE STAGE»

 

Des exercices individualisés permettent également à certains de travailler leurs points faibles, ou tout simplement de retrouver le rythme après la coupure des vacances. En ce sens, « un programme physique » avait été énoncé en juin et semble avoir été respecté par la majorité des jeunes.

Dans tous les cas, ces cinq jours sont là pour remettre tout le monde en selle, aussi bien pour le rendez-vous schilikois de fin de semaine que pour la suite des événements.

« Tous les joueurs qu’on a ici seront aux Euro Mini Champ’s dans une catégorie d’âge qui n’est pas la leur, ils sont tous plus jeunes, explique Benjamin Genin, responsable du centre d’entraînement régional à Haguenau. Ils n’auront de fait pas forcément d’ambition de podiums ce week-end. On est donc là pour préparer la saison. Les EMC sont juste un objectif de fin de stage. »

Un objectif qui devrait en motiver plus d’un.

 

Thibaut Gagnepain – DNA – 22 août 2011 – Photo Marc Rollmann