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BIENTÔT LES GRANDS JOURS

La 9e édition des Euro Mini Champ’s est toute proche. Dans une dizaine de jours (23 au 25 août), près de 350 pongistes de 10 à 12 ans disputeront « leur » championnat d’Europe à Schiltigheim.

Huit ans que ça dure. Depuis leur création en 2005, les Euro Mini Champ’s (EMC) sont devenus, au fil des années, une compétition référence pour les (grands) pongistes de demain. Leur but originel, que les jeunes talents français puissent se comparer à l’élite européenne avant leur première grande compétition internationale (les championnats d’Europe cadets), est largement rempli depuis des années.

DE NOMBREUX VAINQUEURS À SCHILTIGHEIM ONT DEPUIS CONFIRMÉ

Non seulement les autres nations européennes s’intéressent à la compétition schilikoise mais elles envoient en plus leurs meilleurs éléments. La preuve, des vainqueurs au gymnase des Malteries, nombreux sont ceux qui ont depuis confirmé.

Pas besoin de chercher plus loin que les derniers championnats d’Europe jeunes, mi-juillet à Ostrava (République tchèque), pour trouver quelques exemples. La finale masculine junior a ainsi vu triompher le Français Enzo Angles (le seul titre tricolore), 3e aux Euro Mini Champ’s en 2007, tandis que chez les cadettes, deux anciennes « Schilikoises » se retrouvaient pour le titre. Mais le dernier mot ne revenait pas à Marie Migot, pourtant doublement titré aux EMC (2009, 2010), mais à la Roumaine Adina Diaconu, seulement sixième en Alsace en 2009.

La semaine prochaine, leurs « héritiers » prendront le relais. Parfois pour une première ou parfois pour la… troisième fois. Les Bas-Rhinoises Marie-Amélie Boni (Zorn TT), Hélène Witz (TT Hoerdt), Luana Martin (Schiltigheim TT) ou Camille Lutz (Zorn TT) seront notamment dans ce cas-là. Et la dernière nommée, maillot de l’équipe de France sur les épaules et tellement précoce, sera dans le tableau des plus jeunes (nés en 2002), ce qui signifie qu’elle pourrait être encore en lice l’an prochain !

Au total, ils seront 24 Alsaciens engagés, soit respectivement 7 et 10 de plus que lors des deux dernières éditions. « Ça faisait un moment qu’on n’en avait pas eu autant », apprécie d’ailleurs Bernard Simonin, ancien président de la Ligue d’Alsace et parmi les principaux organisateurs de l’événement. Comme l’an passé, les EMC ont fait le plein au niveau des inscriptions, soit 350 jeunes, dont 156 filles.

DES GALLOIS PRÉSENTS POUR LA PREMIÈRE FOIS

Pendant que certains pays réduisaient leur contingent (La Finlande est passée de 15 représentants à 5), d’autres l’augmentaient. Il y aura ainsi quatre fois plus de petits Anglais cette année que l’an passé (24 contre 6) et, pour la première fois, des Gallois prendront part aux EMC.

En revanche, la sélection de la Fédération internationale (ITTF) ne sera pas là, ce qui réduit sensiblement le nombre de pays représentés (31 contre 39 en 2012). « Mais ils reviendront l’an prochain pour le 10e anniversaire », assure Bernard Simonin, pas du tout contrarié par cette absence de marque.

Pour cause, le haut niveau devrait être (encore) au rendez-vous. Aux Français d’y répondre. Depuis la première édition, un « petit Bleu » l’a au moins emporté dans un tableau chaque année.

Aux gymnases des Malteries et Leclerc à Schiltigheim :

Vendredi 23 août :

> 1er tour dès 9h

> 2e tour à 14h30

Samedi 24 août :

> 3e tour dès 9h

> 4e tour à 13h45

> 16es et 8es de finale dès 15h30

Dimanche 25 août :

> 1/4 de finale dès 8h30

> finales vers 15h15

Thibaut Gagnepain © DNA